2 juin 2007

Brouillon 1

Il n’y avait plus personne. Elle se tenait près de la vitre, scrutant – peut-être – un lent ballet se tenant dehors. Ses cheveux étaient attachés et elle portait avec élégance un trench clair.

Je me rapprochai d’elle pour me tenir enfin à ses côtés.

Sommes-nous déjà partis ? dit-elle sans lâcher des yeux un horizon lointain.
Quelque part oui.
A quoi bon revenir ?
Pour repartir.
En reviendra-t-on ?
Je ne sais pas. Dis-je en inclinant la tête.

Sa silhouette gracile partit rejoindre la sortie. Je la regardai s’éloigner lentement avant de la rejoindre.

Alors je t’attends, me regardant enfin dans les yeux.

Elle referma la porte.

La rejoindre.