22 décembre 2007

20 septembre 2007

Un soir en 2005

Une brise légère parcourait l’air. Discutée par le bruit déjà loin des voitures.
Petit espace en-dehors de la ville et pourtant si proche, espace des marges, des possibles.
Là, je pouvais partir, j’étais à la limite.
Ne bougeant pas, je m’abandonnais à la contemplation de deux mondes ne se comprenant pas.
Homme de frontière, je suivais son long.
Voir deux mondes est plus riche que de n’en parcourir qu’un.
Frontière de l’équilibre et de la rencontre de la nuit.

1 septembre 2007

Sur la route

Soudain le soleil vient frapper le pare-brise de face. Alors, on remonte le pare-soleil, on se prend le soleil en pleine face, lentement filtré par les lunettes de soleil. On augmente le volume de la radio, on écoute S., on effleure l’accélérateur, accélère un petit peu et on retrouve ce doux sentiment de liberté. Ce doux sentiment de se dire que finalement il n’y a peut-être rien, que finalement tout est peut-être faux. Alors autant en profiter. Accélérer. Prendre le soleil en pleine face.

2 juin 2007

Brouillon 1

Il n’y avait plus personne. Elle se tenait près de la vitre, scrutant – peut-être – un lent ballet se tenant dehors. Ses cheveux étaient attachés et elle portait avec élégance un trench clair.

Je me rapprochai d’elle pour me tenir enfin à ses côtés.

Sommes-nous déjà partis ? dit-elle sans lâcher des yeux un horizon lointain.
Quelque part oui.
A quoi bon revenir ?
Pour repartir.
En reviendra-t-on ?
Je ne sais pas. Dis-je en inclinant la tête.

Sa silhouette gracile partit rejoindre la sortie. Je la regardai s’éloigner lentement avant de la rejoindre.

Alors je t’attends, me regardant enfin dans les yeux.

Elle referma la porte.

La rejoindre.